Greentech rouennaise, Tellux a mis au point un laboratoire mobile équipé d’une caméra hyperspectrale grâce auquel il est possible d’analyser, instantanément, les polluants contenus dans un sol. A la clef, une dépollution plus sélective, plus fiable et moins onéreuse.
Et si la spectro-imagerie mise au point par la NASA pour la télédétection spatiale volait au secours de la dépollution des friches ? Créée en 2019 par un quarteron de chercheurs (géologue, physicien, chimiste, spécialistes de l’IA), cette greentech rouennaise soutenue par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a développé un procédé qui pourrait bien révolutionner la réhabilitation d’anciens sites industriels et, au passage, contribuer au Zéro artificialisation. Sa botte secrète ? Une solution de machine learning alimentée par des bases de données géologiques et chimiques et couplée à un laboratoire mobile équipé d’une caméra hyperspectrale. Le tout capable de cartographier en 3D et en temps réel la nature et la quantité de polluants organiques (PCB, HCB, dioxines, sulfates…) que renferme un sol avec une précision difficilement égalable.
Pourrait-on trouver une utilisation à cette technologie dans le cadre de nos projets ? Pour déterminer à l’avance si un sol dans lequel nous nous apprêtons à créer des puits contient des polluants par exemple, auquel cas il faudrait les traiter avant de relâcher les eaux pompées ?