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By-pass d’un collecteur

Mi-août, un client appelle l’agence Telstar pour lui confier une prestation de pompage. L’opération consiste à réaliser un by-pass d’un collecteur du SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) de Neuilly-sur-Marne (93).

Plusieurs rendez-vous sont pris avec le client, les équipes techniques et d’installations Telstar.

Le cahier des charges est le suivant : installer un by-pass efficace pour pouvoir réparer un collecteur d’eaux usées.

Une proposition commerciale est faite et acceptée.

L’agence doit installer ce chantier pour qu’il soit opérationnel le 22 septembre. Il doit durer 8 mois !

Ce fameux by-pass nécessite l’installation de 2 stations de pompage.

En effet, pour éviter une trop longue dérivation à l’air libre, le tuyau d’évacuation de la première station doit passer, sur 300 mètres, à l’intérieur du collecteur.

Le rejet de cette station se fait dans un collecteur d’eaux pluviales inutilisé.

La seconde station y pompera le liquide pour l’envoyer dans un autre tampon.

Pour la première station de pompage l’agence installe :

une Hidrostal H150 électrique (100 à 250 m3/h), une Hidrostal H250 électrique (débit de 250 à 560 m3/h). Les deux pompes fonctionnent en régulation avec une sonde piézoélectrique et un variateur de vitesse. le refoulement se fait donc sur 300 mètres à l’intérieur du collecteur.

Pour la seconde station sont installées :

une Hidrostal E 08K immergée, une Hidrostal H150. Ces deux pompes sont régulées par des flotteurs.

Une fois installées, les deux stations sont testées avec succès. Le by-pass est enfin réalisé.

Notre client est satisfait. Il va pouvoir finir la réhabilitation de son collecteur !




Un décanteur lamellaire pour les Eaux de Paris

L’agence Telstar Ile-de-France est contactée en septembre par l’Usine des Eaux de Paris de Joinville-le-Pont (94).

En effet, des fondations pour de nouveaux bâtiments de l’usine sont prévues. La technique utilisée est celle des « micros pieux » : une foreuse creuse des « trous » dans lesquels sera injecté du béton. Pour éjecter les résidus du forage, on injecte dans ces trous de l’eau et de l’air sous pression. En remontant à la surface, cette eau boueuse doit être « nettoyée » avant d’être rejetée dans la Marne (nouvelle réglementation environnementale oblige !).

Notre client souhaite trouver une solution rapide et efficace pour traiter l’eau qu’il doit rejeter !

Un rendez-vous est pris le mardi 27 septembre pour une visite du chantier. L’agence lui présente la nouvelle gamme des produits Telstar.

Le principe de traitement d’eau Telstar est basé sur la séparation gravitaire des matières en suspension. L’eau chargée entre dans la cuve de l’unité de traitement. Elle monte le long d’une succession de parois (des plaques en plastique) sur lesquelles, progressivement, les matières solides, par gravité, vont glisser vers le bas. Après la dernière paroi, l’eau est débarrassée des particules solides et l’eau claire ressort de l’unité de traitement par un système de surverse (évacuation par débordement).

Le client est fortement intéressé.

Le mercredi 28 l’offre est envoyée et acceptée par le client.

Le matériel est livré le lundi 3 octobre et installé dans la foulée.

L’efficacité du matériel et la réactivité de l’agence ont pleinement satisfait le client…

C’est le premier décanteur lamellaire loué par l’agence Telstar Ile-de-France. Ce chantier servira de modèle pour de futurs clients …




Dérivation dans une usine à papier

La société Gascogne Papier (anciennement « Papeteries de Gascogne ») a été fondée en 1925 par des propriétaires sylviculteurs pour favoriser le développement du massif forestier des Landes de Gascogne.

Implantée à Mimizan, dans les Landes, au cœur de sa ressource régionale, l’usine intégrée produit de la pâte et des papiers Kraft non blanchis sur quatre machines à papier. Gascogne Papier produit 150 000 tonnes de papier par an et est ainsi devenue le leader mondial du papier Kraft Naturel.

L’agence Telstar de Bordeaux est contactée pour dévier tous les effluents créés par l’usine (eaux de lavage, eaux industrielles, eaux usées, eaux de pluie…) soit un débit de 150 à 630 m3/h.

Pour notre client, l’objectif de ce by-pass est de pouvoir « isoler » la fosse d’un dégrilleur pour pouvoir le changer (un dégrilleur est destiné à retenir les matières volumineuses et déchets de toutes sortes contenus dans les eaux usées).

Bien évidemment, étant donné le type d’effluent à pomper, aucun « débordement » n’est envisageable et l’opération doit être parfaitement planifiée. Une présence de Telstar est prévue 10 heures par jour sur le site… et pour la nuit, nous devons être à moins de 10 minutes du chantier !

Pour cette opération, l’agence propose d’installer 2 Hidrostal H 200 D (dont une en secours), 1 collecteur, 70 mètres de tuyaux, un transmetteur GSM pour le contrôle du niveau d’eau et 2 obturateurs pour isoler en amont et en aval la fosse du dégrilleur.

La proposition technique et commerciale de Telstar est acceptée.

Le chantier peut commencer.

Jour 1 : livraison, installation, mise en service début du pompage et de l’astreinte.

Jour 2 : pompage, astreinte et repli.

Jour 3 : fin de l’opération.

Jour 5 : enlèvement des matériels.

Le chantier s’est parfaitement bien passé : délai tenu et pas de débordement !




Pompage du bassin d’une STEP

L’usine du Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP), située sur les quais de Clichy (92), procède au prétraitement des eaux usées d’une partie des égouts de Paris, en plus des eaux usées et pluviales de Clichy.

Les travaux de modernisation de cette usine ont débuté. Ce projet d’un montant de 410 millions d’euros, baptisé Avant-Seine, permettra de fondre les futures installations dans le décor grâce à des bassins enfouis, tout en limitant les nuisances « olfactives » (photo 1).

Un peu d’histoire

Construite en 1920 avec un bassin de dégrossissage et une station de pompage sur un site qui servait déjà, sous Napoléon III, à centraliser les eaux usées, la première usine de Clichy a déjà subi de nombreuses rénovations, la dernière datant de 1978 (photo 2).

1856 : point de rejet global en Seine des eaux usées de Paris,

1895 : alimentation des champs d’épandages à partir de Clichy,

1920 : bassin de dégrossissage et station de pompage,

1936 : reconstruction de la station de pompage,

1978 : dégrillage et dessablage.

C’est pour cette ancienne usine, toujours en activité, que l’agence Telstar Ile-de-France est contactée.

Une série de 3 bassins, de 8 mètres de haut et 6 de large, sert de « tampon de récupération » des eaux d’égouts arrivant à cette station de traitement en cas d’orage.

Le troisième et dernier bassin, en cas de forte précipitation, permet d’effectuer des « déversements » directement dans la Seine. Bien évidemment, le nombre de déversement par an doit être le plus bas possible.

D’importantes fuites par infiltrations entre les bassins 2 et 3 sont, sans doute, la cause de déversements plus importants que prévu.

Il est donc demandé à l’agence Ile-de-France de faire une proposition commerciale pour vider un bassin afin d’évaluer les travaux à faire pour colmater ces fuites.

L’offre commerciale est faite rapidement et Telstar installe deux pompes immergées Hidrostal F10 K, 2 armoires de démarrage et un débitmètre. Les 2 pompes en service assurent un débit de 1 300 m3/h et doivent permettre un abaissement à 80 cm du niveau d’eaux usées dans le bassin de 8 mètres de haut.

Après 1 heure de pompage, le niveau n’a baissé que d’un mètre seulement… preuve que le débit des fuites est supérieur à celui des pompes !

Conclusion de Telstar et de notre client : l’augmentation du débit des fuites est due à la forte pression exercée par la Seine contre le mur du bassin.

Seule solution : faire appel à des plongeurs pour effectuer des colmatages sur des batardeaux afin de pouvoir continuer les inspections.

Grâce à cette opération, Telstar aura permis de confirmer le « diagnostic » de notre client. Celui-ci contactera à nouveau l’agence dès que possible pour de nouvelles opérations de pompage.




Rabattement de nappe sur la ligne 14 du métro parisien

jeudi 30 juin 2016, Eiffage appelle l’agence Telstar de Paris. En effet, une importante arrivée d’eau est survenue dans la station Porte de Clichy qui fait partie du fameux chantier de la ligne 14 du Grand Paris.

Une visite est organisée le jour même. L’agence Telstar propose immédiatement de mettre en place au fond de la station, c’est-à-dire à 30 m sous terre, deux pompes Grindex Maxi N avec des canalisations galva (diamètre 250).

L’offre de l’agence Telstar est acceptée.

Tout le matériel est livré le lendemain vendredi 1er juillet à la première heure…

La mise en place et les essais sont réalisés par notre client dans la journée. le pompage est opérationnel en fin de journée.

Eiffage décide de laisser cette station de pompage en marche… et de réaliser 3 puits de forage afin de dévier la nappe. Il y a un risque …  le chantier voisin (la ligne 13 du métro) peut très vite être inondé !

Nouvel appel de notre client le mardi 5 juillet au soir : l’agence Ile-de-France doit installer très vite trois pompes de forage pour les trois puits.

Mercredi 6 à 7 heures du matin chez Telstar, le matériel est au complet. Il sera livré dans la foulée et installé par une équipe d’installation de chez Martor, grand spécialiste du rabattement de nappes.

À 16 heures ce même jour, les 3 puits sont équipés et le pompage est opérationnel.

Voici un bel exemple de la synergie des deux groupes Telstar et Martor sur des chantiers importants !




Dragage du canal de Marans

Le Canal de Marans à La Rochelle, situé en Charente-Maritime (17), est appelé également canal de Rompsay en arrivant à La Rochelle.

Ce canal relie Marans et le Marais poitevin à La Rochelle. Il est par définition un canal de jonction par dérivation (de la Sèvre Niortaise vers l’océan). Il est par sa longueur le second canal de Charente-Maritime, après celui de la Charente à la Seudre.

Il a la particularité de regrouper, sur une longueur de 24 kilomètres, de nombreux ouvrages spécifiques aux canaux. Ainsi, il comprend notamment : un tunnel de 842 m avec un chemin de halage ; quatre écluses ; deux ponts-canaux et des ponts siphons ; un réservoir de décharge des eaux du canal ; un port (le port du canal) qui communiquait avec le bassin à flot extérieur de La Rochelle (le port ainsi que la dernière écluse ont été comblés et ne sont plus visibles).

Construit au XVIIl siècle pour la navigation, il n’a jamais été réellement « rentable ».

Depuis le 1er janvier 2007, le département est propriétaire de ce domaine public fluvial. Il se révèle être aujourd’hui un lieu de vie et de loisirs… et devient une véritable attraction touristique.

C’est pour cela que des travaux successifs de réaménagement ont eu lieu. Ainsi, par arrêté préfectoral, le Département de la Charente-Maritime a été autorisé à réaliser, depuis 2013 et en plusieurs phases, un dragage hydraulique en eau entre le pont de Mouillepied et les écluses d’Andilly. Soit : 6,8 km à traiter, 135 000 m3 à draguer. Ces travaux sont dûs, en partie, à la présence dans ce canal d’Egeria densa, une herbe particulièrement envahissante !

La méthode retenue est un dragage hydraulique en eau avec refoulement direct des sédiments extraits sur des parcelles agricoles localisées aux abords direct du canal. La drague utilisée est une drague stationnaire hydraulique fonctionnant par « papillonnage » (mouvements latéraux) du berceau avant. Le papillonnage permet le dragage en pleine largeur du canal. Depuis la drague stationnaire Ariane, les sédiments du canal sont aspirés hydrauliquement et refoulés par une tuyauterie.

Pour la dernière phase de dragage, le Conseil Général de la Charente-Maritime a demandé l’aide de l’agence Telstar de Bordeaux.

Il reste 2,5 km à draguer pour arriver au pont de Mouillepied. Il faut, en prenant le relais de la pompe de la drague, dévier les effluents de dragage jusqu’à la zone de rejet… qui se situera donc à la fin des travaux à 2 500 m de la drague !

La proposition de l’agence : installer sur une barge flottante de 15 x 6 m, une pompe relais électrique à variateur de vitesse Metso HG 150, un groupe électrogène, deux cuves à fioul de 2 000 l et une armoire de pilotage. En complément du matériel du Conseil Général, Telstar fournira 1 200 m de tuyauterie PEHD à brides qui sera posée sur la berge.

La livraison, l’installation, la mise en service, l’assistance dépannage et le repli du système de pompage seront assurés par Telstar.

La pompe relais doit être obligatoirement pilotée à distance par une télécommande HF avec une portée de plus de 1 000 m : cet accessoire est déterminant dans le cahier des charges fourni à l’agence de Bordeaux !

La solution est acceptée. La livraison et le montage se font rapidement.

En situation, la barge se trouvera au maximum à 600 mètres de la drague. La pompe relais est alimentée par des tuyaux « flottants » venant de la pompe de la barge et, au fur et à mesure de l’avancement des travaux, la Metso rejettera les sédiments vers la zone de rejet… qui se situera au maximum à 1 900 mètres de la barge.

Ce beau chantier a duré 5 mois et s’est déroulé sans problème.




4 jours pour tout remettre à flots !

La base nautique de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, dans le Centre Ouest de la France, a été vidée pour les besoins d’un chantier visant à lutter contre les inondations dans les quartiers voisins. Ses adeptes sont privés d’activités sportives depuis des mois ! L’agence Telstar de Nantes aura pour mission de réapprovisionner le bassin en eau pour sa réouverture !

Nous devons pomper l’eau à 460 m de là dans le fleuve la Vie, en plein centre-ville…

 

Le bassin à remplir et la Vie

Un « petit chantier » qui nécessite :

  • Un groupe électrogène (24/24 heures) et sa cuve à fioul
  • Une pompe Grindex Magnum L et une pompe de secours
  • Un ensemble de flottaison FL 99
  • 460 m de barres de refoulement (DN 250) et une vanne guillotine

 

 

Ou comment remplir un bassin de 26 000 m3 d’eau en 4 jours chrono

Pas évident de travailler en centre-ville ! Les 460 m de barres de refoulement « serpentent » entre les nombreux passages de voirie, les pompes et radeaux sont installés à 5 heures du matin, afin de profiter de la marée basse.

 

 

Évidemment, tout marche parfaitement ! Le bassin sera remis en eau pour la fin du week-end et les petits matelots de Saint-Gilles-Croix-de-Vie pourront ainsi reprendre leurs cours de voile !




Libérez les eaux…du pont de Tancarville !

Suspendu sur la Seine près de l’Eure, ce pont est emprunté par environ 18 000 véhicules tous les jours. Ce flux de circulation en constante progression a obligé la CCI du Havre à entreprendre des travaux pour améliorer les accès sur les deux rives. Dans le cadre de ces aménagements, une station de relevage est mise en place par l’agence Telstar Ile-de-France.

 

Pont de Tancarville

 

Nous intervenons donc sur un cahier des charges bien précis :

  • Relevage dans un bassin des eaux pluviales venant du pont
  • Évacuation dans la Seine
  • Vidange du même bassin lors des crues de la Seine

 

 

La station de relevage est nécessaire quand la pente du terrain
ne permet pas à l’eau de s’écouler naturellement

Nous répondons à ce projet avec deux installations :

  • Un poste en béton

Nous mettons en place deux pompes Subo sur pieds d’assise, d’un débit de 720 m3/h, une armoire de commande et quatre régulateurs de niveaux Aqua.

 

Relevage dans le poste en béton

 

  • En annexe

Nous posons un ensemble de tuyauterie PVC, une vanne à volant, un clapet à boule et un débitmètre avec convertisseur.