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OPTIMISATION D’UN PUITS DE CAPTAGE D’EAU DE MER A TANGER

Dans le cadre de l’optimisation d’un puits de captage d’eau de mer, TELSTAR Maroc a eu l’honneur d’être mandaté pour l’étude, la conception et l’assistance à la mise en service de la solution de pompage. Nous avons été contactés avec des besoins précis : un débit de pompage de 100 m3 /h à 15 HMT en redondance. Il fallait prendre en compte la configuration du site avec un puits existant, sans accès routier… et prévoir une longueur de refoulement de 100 ml pour captage d’eaux propres.

 

  • La configuration initiale

Le système de captage d’eau de mer avant notre intervention était composé d’un puits dans lequel étaient placées 2 pompes de forage en position verticale fonctionnant en redondance, ayant chacune comme point de fonctionnement 100 m3 /h à 160m de HMT. Compte tenu d’un défaut de remplissage à marée basse et d’un transfert de bio salissures inapproprié, TELSTAR a proposé d’aller capter les eaux claires dans une autre zone et de maintenir le puits déjà installé en transfert. Le captage doit être réalisé dans une zone défavorable à l’accumulation d’algues et bactéries pour ne pas compromettre le fonctionnement du système et la qualité des eaux. La zone optimale est située à environ 80 ml du puits.

 

  • Notre réalisation

Notre réponse technique ne s’est pas faite attendre. Nous avons fourni au client un réseau hydraulique, 2 pompes type GRINDEX MASTER N INOX et 2 réseaux mixtes de refoulement, soit pour 1 réseau/pompe :

– 17 barres de 6 ml en PEHD DN 125 PN10
– 1 manchette de 3 ml en Caoutchouc Armée DN100 avec raccords bridés aux extrémités
– 1 clapet anti-retour DN100 PN10
– 1 coude à 90° DN100 PN10
– 1 vanne DN100 PN10
– 1 manchon avec piquage manomètre DN100 PN10
– 1 manomètre 6 bars

Vient ensuite le raccordement au puits de captage où 2 carottages ont été réalisés pour permettre le passage des conduites. Un trop plein sur la partie inférieure a été prévu pour éviter tout débordement du puits. Le système de réglage des pompes (vannes, manomètre, clapet anti-retour) a d’ailleurs été installé à l’abri sur la partie supérieure du puits.

 

Comme souvent le besoin était urgent. Nous avons donc fait la différence en mettant en place une solution de renforcement temporaire, le temps d’approvisionner la fourniture. Les blocs béton et les réseaux ont été transférés par la mer avec les 2 pompes GRINDEX Master N Inox. L’ensemble du système est déployé courant juillet 2021.




TELSTAR INSIDE : FLORENT BAY

Nos équipes ont du talent. Au-delà de la formule, ce sont leurs expertises diverses et leur sens du service qui établissent des relations clients solides dans le temps. Florent Bay, installateur coordinateur à Bordeaux, vous présente son parcours et ses souvenirs chez Telstar.

 

  • QUELLES SONT VOS PRINCIPALES MISSIONS ?

Je m’occupe de l’installation, des locations et ventes, du dépannage sur chantiers, de la mise en service des pompes et autres matériels et du suivi de chantier avec les clients. Je prépare également les chantiers en amont. Je me charge de vérifier les préparations entre les commandes et la réalité du chantier avec ajustement du matériel, au besoin. Pour les gros chantiers, je fais la visite de pré-chantier avec le client pour vérifier si le matériel proposé est conforme. Dans un avenir proche, je remplirai les PPSPS (plans de prévention).

 

  • PARLEZ-NOUS DE VOTRE PARCOURS CHEZ TELSTAR

Je fais de l’installation depuis mon arrivée en 2007. J’ai été électromécanicien dépanneur, puis installateur et depuis le 1er juillet 2021, je suis « installateur coordinateur ».

 

  • UN SOUVENIR MARQUANT À PARTAGER ?

Le chantier du Pont Chaban Delmas à Bordeaux, en 2012 environ, m’a marqué par la complexité des travaux et le lien que j’ai eu avec les clients. Il a fallu mettre en place des pompes pour faire flotter les pieds du pont (qui pèsent des milliers de tonnes) puis les remorquer à leur place, une fois le chantier fini. Ce projet a nécessité 3 semaines d’installation et la complexité tient au fait que ces travaux devaient être réalisés en fonction des marées. Quand je rencontre les clients, on en parle encore !




CONNAISSEZ-VOUS LA FABLE DE TELSTAR ET LA TORTUE ?

Il y est question d’efficacité, de délais intenables et pourtant accomplis… La morale est légèrement différente toutefois : chez Telstar, nous considérons plutôt que tout vient à point à qui sait entendre. Nous allons vous la conter.

 

  • LE DÉCOR EST PLANTÉ

A la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, à 120 km de la côte, se trouve le gisement de Tortue. C’est une découverte de gaz de classe mondiale qu’il a très vite été question d’exploiter.
C’est ainsi que BP, acteur mondial du pétrole, a lancé le projet « Tortue-Ahmeyim », comme l’étendard d’un partenariat unique entre deux pays. L’enjeu est de taille : sous les fonds marins se trouvent deux réservoirs naturels représentant 425 milliards de mètres cubes de gaz, soit assez pour assurer une production sur
au moins 30 ans !
Qui dit exploitations sous-marines dit conditions extrêmes. En eaux profondes à 2 700 m, l’infrastructure la plus profonde d’Afrique à ce jour sera soumise à une forte pression. Le gaz sera transporté sur 80 km à travers des conduites vers une plateforme flottante, où il sera stocké et traité au rythme de plus de 14 000 millions de mètres cubes par jour. Enfin, il sera envoyé vers une installation de gaz naturel liquéfié, une base flottante haut de gamme amarrée à un brise-lames nouvellement construit près du littoral. Il y sera refroidi de sorte qu’il puisse être transporté vers les marchés mondiaux.

 

  • COMMENT TELSTAR ENTRE DANS LA COURSE ? 

Des caissons vont être créés et installés en amont des plateformes. Ils seront remplis de sable puis remorqués dans la mer pour former un brise-lames proche du rivage, le Hub, qui servira de protection pour  les plateformes contre les conditions météorologiques et océaniques dominantes.
Notre client nous a contacté pour obtenir 6 pompes Maxi par caisson. Elles permettront d’intervenir en urgence, en cas d’entrée d’eau trop importante dans les caissons, lesquels risqueraient alors de couler.

 

 

  • TOP DÉPART : LA LOGISTIQUE ET L’ENVOI DES POMPES VERS LE SÉNÉGAL

Le service logistique et les ateliers chez Telstar, se sont occupés de préparer une trentaine de pompes Maxi N. Et nous sommes bien loin d’une mince affaire ! Il a d’abord
fallu démonter une partie des pompes neuves pour les peindre avec une peinture anti-corrosion, puis les équiper d’anodes (un appareil passif parcouru par un courant) à eau de mer.
Ensuite, il faut savoir que chaque pompe est équipée de 60 m de câble. Enfin, nous ne pouvions pas laisser sortir des pompes de notre parc location sans les vérifier au
préalable.
Les agences de Marseille et de Trappes se sont relayées sur la préparation des pompes, afin que nous puissions tenir les délais, extrêmement serrés entre le moment où nos fournisseurs nous livrent le matériel et la date de livraison à laquelle nous nous sommes engagés auprès du client.
Une fois remontées, les pompes sont mises en cage puis regroupées dans des containers : direction le gisement de Tortue ! En parallèle, notre service Approvisionnements a organisé avec une usine espagnole, l’envoi par container, des tuyaux et accessoires PEHD en supplément de la commande du client.

 

  • LA MORALE ?

C’est un projet très exigeant. Finaliser la partie logistique dans les temps était un challenge redoutable que nos équipes ont relevé avec brio. Mais comme nous le disions, rien ne sert de courir, tout vient à point à qui sait entendre. Afin d’éviter les erreurs de préparation dans ces conditions atypiques, nous avons soigné la coordination et le suivi hebdomadaire entre les différents services et avec l’agence de Marseille. C’est la cohésion et le travail d’équipe qui ont fait la différence.

 




EXTENSION DE LA GARE HAUSSMANN SAINT-LAZARE

Au niveau de la gare Saint-Lazare se trame un projet d’extension dédié aux services techniques. L’ouvrage de nos clients consiste à creuser de manière traditionnelle un tunnel qui sera ensuite rejoint par le tunnelier Virginie, venant de la Défense. Deux conditions rendent ce projet complexe : son positionnement en plein Paris sous le boulevard Haussmann; la proximité de la Seine, où les nappes phréatiques sont hautes et abondantes. Le groupement USTCC (Unimat, Séché Environnement, Telstar, Cotrasol et Colas) est en charge de l’exploitation du pompage pour le rabattement de nappe et du traitement des eaux de nappes. Telstar intervient sur le pompage par épuisement du chantier et le traitement des eaux usées.

 

  • LE RABATTEMENT

Un des défis de ce chantier est de faire baisser suffisamment la nappe pour creuser au sec à plus de 30 mètres de profondeur. 13 pompes ont été positionnées pour rabattre une nappe tenace.

En plein Paris, 13 caves de pompage, équipées de pompes, de leur coffret et de leurs instruments, sont positionnées le long des routes à proximité des égouts. Toutes ces eaux sont collectées dans une station de pompage principale avec une gestion continue  et automatisée. Toutes les pompes raccordées à des variateurs de vitesse, sont suivies et pilotées par des informations piézométriques, de débit, de pression, de conductivité, pour maitriser au mieux la nappe phréatique. Une personne est présente tous les jours pour contrôler ce pompage et alerter en cas de défauts, potentiellement dangereux pour le chantier.

Dès la première alerte, une équipe d’astreinte Telstar est aussi mobilisable pour résoudre d’éventuels problèmes.

Compte tenu de la difficulté à rabattre cette nappe, Telstar a dû installer 5 pompes supplémentaires au sein même du tunnel, pour pouvoir continuer le creusement au « sec ». Il a également fallu y raccorder électriquement les pompes mais aussi assurer la transmission des données sur le réseau existant à travers des coffrets enregistreurs connectés par fibre optique. Les 450 m3/h pompés en continu, ont permis de creuser l’ensemble du tunnel.

 

  • LA GESTION ET LE TRAITEMENT DES EAUX DE NAPPES

Toutes les eaux récoltées par les pompes de forages sont récupérées par une station de pompage, où elles seront traitées à travers des décanteurs lamellaires et par une unité de traitement du pH.
Cette station a pour finalité de rejeter les eaux propres dans la Seine. Une surveillance en continue est effectué pour vérifier la concentration des matières en suspension, le
pH, la conductivité de l’eau et la présence d’éléments chimiques spécifiques. Lors de ces vérifications, si l’eau est non conforme, alors il y aura un basculement automatique vers les égouts. Là encore, une équipe d’astreinte Telstar est mobilisée pour gérer les problèmes sur cette station.

 

  • L’ÉPUISEMENT ET LE TRAITEMENT DES EAUX DE CHANTIER

Déjà bien implanté sur le chantier, Telstar fournit l’ensemble des pompes Grindex, de la Minette à la Matador, pour y récolter toutes les eaux de ruissellement du chantier. Sur toute la première partie du chantier, toutes ces eaux étaient rejetées vers les égouts parisiens. Du fait de l’abondance d’eau sur ce chantier et de la teneur en MES de ces eaux, Telstar a proposé à son client l’installation d’une station de traitement Siltbuster et d’un hydrocyclone en plein boulevard Haussmann.

Il s’agit d’une station de traitement pouvant traiter 40 m3/h d’eaux chargées à plus de 26 000 mg/l pour rejeter idéalement dans la Seine à moins de 40 mg/l. Cette station Siltbuster iHB40r, compartimentée dans un container, est pourvue d’une unité de coagulation agitée, d’une unité de floculation agitée avec correction de pH, et d’une unité lamellaire avec racleur, pour collecter la part importante de boues de ce fluide chargé.

Ces boues chargées sont ensuite récupérées dans un bac tampon agité, puis asséchées par un filtre presse. La gestion des eaux sales et propres est assurée automatiquement à travers des jeux de vannes motorisées et de capteurs pour rejeter au maximum des eaux dans la Seine. Une télésurveillance de la qualité des eaux est assurée par une plateforme web, et une assistance hebdomadaire est mise en place par Telstar, pour assurer son exploitation.

En conclusion, ce projet piloté par le service Grands Projets, et avec l’aide de l’ensemble des équipes en en particulier de l’équipe Installation et les ateliers de Trappes, ont contribué au succès de ce beau chantier technique et multi-métier.




LE COMPAGNON AUGMENTÉ, UNE ESPÈCE EN VOIE D’APPARITION SUR LES CHANTIERS

« L’émergence de nouvelles solutions lors de la crise du coronavirus prouve que l’innovation est un réel levier pour transformer l’activité des travaux publics, tout en améliorant les conditions de travail de nos collaborateurs » – Directeur innovation de Colas, David Lerouge.

 

Le Covid-19 aura permis de nombreuses remises en question, surtout au niveau des enjeux de santé, de sécurité et de pénibilité sur les chantiers. Le BTP na pas attendu cette pandémie pour se préoccuper de ces sujets.

Kiloutou décline par exemple une gamme dédiée, comportant un système anticollision engin/piéton, un laser pour prévenir les zones à risque de franchissement et un exosquelette.

 

  • Un soutien inestimable contre les TMS (troubles musculo-squelettiques)

Afin de soulager l’opérateur plutôt que de le remplacer, certaines entreprises ont mis en place une nouvelle famille d’équipements : les robots collaboratifs, ou cobots.

Leur faculté d’adaptation prévaut sur l’automatisation complète. C’est pour cela qu’une quarantaine d’ergosquelettes et d’équipements mécaniques ont été créés, remédiant aux troubles musculo-squelettiques (TMS) inhérents à des interventions prolongées avec les bras levés portant des charges, souvent au-delà de la limite sanitaire de 4 kg.

 

  • Exo ou ergosquelette ?

L’exosquelette est une armature robotisée permettant d’augmenter significativement les performances d’un opérateur. Les ergosquelettes sont des solutions plus passives, se présentant comme des harnais flexibles. Ils aident un manutentionnaire à maintenir une position pendant une certaine durée sans effort et sans difficultés. Ils ne nécessitent aucune électricité, contrairement à l’exosquelette.

 




UN PROJET PILOTE PHARE DANS LA PRÉVENTION DES INONDATIONS

Dernièrement, l’établissement public territorial du bassin Seine Grands Lacs a fait un premier bilan de l’action de prévention des inondations : « Le casier pilote ». La gestion des flux et le respect de l’environnement étant des sujets auxquels nous sommes régulièrement confrontés dans nos activités, cette démarche nous intéresse !

 

Pour le contexte, afin de réduire les conséquences des inondations en Ile-de-France, 20 collectivités se sont réunies pour mettre en place le Programme d’Actions de Préventions des Inondations. Il comprend 167 actions avec un budget de 182 millions d’euros. L’idée est de sensibiliser les populations concernées et de progresser en matière d’alerte et de gestion de crise.

 

Les nouveaux ouvrages de régulation des crues sont donc aménagés en cohérence avec ce nouveau programme, comme ce projet phare de 2020 : « le casier pilote de la Bassée ».

 

  • Qu’est-ce que c’est ?

Ce projet test consiste à aménager un espace endigué de 360 hectares (avec la capacité de bloquer 10 millions de m3 d’eau) en cas de forte crue de la Seine, ce qui arrive une fois tous les 5 à 7 ans.

Pour tester la technique, une station de pompage et une digue longue de 7.9 m vont donc être construites sur les territoires du sud de la Seine-et-Marne, de Balloy, Châtenay-sur-Seine, Égliny et Gravon.

 

Derrière ce projet se trouve également la volonté de renouer avec la biodiversité, ce qui passe par la maîtrise et la valorisation écologique d’une zone humide « exceptionnelle ».




LES EAUX SOUTERRAINES, UN PATRIMOINE COMMUN À PROTÉGER

L’activité humaine globale exerce une véritable pression sur les eaux souterraines notamment à cause de l’usage agricole croissant. Il est plus que temps de se poser les bonnes questions, cette sur-exploitation généralisée pour les usages ruraux, urbains ou industriels est inquiétante. LES EAUX SOUTERRAINES, UN PATRIMOINE COMMUN À PROTÉGER ? Chez Telstar nous tenons à garder un œil sur les actualités relatives à cette ressource vitale, notre activité étant directement liée à l’eau…et pas qu’en France.

 

L’agriculture représente 70 % des prélèvements d’eau souterraine dans le monde (40 % des terres à irriguer soit 100 millions d’hectares)

 

Par exemple, au Maghreb l’essor de l’économie agricole a quadruplé la superficie irriguée entre 2000 et 2017, ce qui accélère l’épuisement des ressources et creuse les inégalités économiques et sociales. Le problème, c’est que les prélèvements d’eaux souterraines sont la seule solution pour les agriculteurs qui n’ont pas accès aux eaux de surface. L’utilisation de puits et de forages est donc devenue une question de liberté dans ces régions du monde, une façon de s’émanciper de l’emprise de l’Etat.

 

—————– Fausse bonne idée

 

Au Maroc dans la plaine du Saïss, l’arrivée du goutte-à-goutte, présenté comme une source d’économie d’eau, s’est accompagnée d’un effet rebond : on y a observé une augmentation de 50 % des superficies irriguées entre 2005 et 2014, accompagnée par le doublement des prélèvements en eaux souterraines. En revanche, les économies d’eau permises par cette technologie n’ont pas nécessairement été évaluées.

—————–

 

Il est urgent d’agir et de limiter l’accès aux eaux souterraines. Certaines pistes ont déjà été mises en place :

 

– La construction de barrages,
– Les retenues collinaires,
– Les recours à de nouvelles techniques d’irrigation.

 

D’une manière générale, deux réponses ont été apportées par les institutions locales : réguler l’utilisation par les pouvoirs publics et créer des exploitations collaboratives, où chacun a une quantité autorisée prédéfinie.

 

Il est urgent de reconnaître les eaux souterraines comme un patrimoine commun mondial. Cela crée un changement de perception autour de son exploitation de manière à en améliorer le suivi.




Un bypass sur la mer à Marseille

Situons le projet : nous intervenons sur un tunnel minier d’une quinzaine de kilomètres qui relie les mines de Gardanne au port de Marseille.

En avril 2019, un appel d’offre est lancé pour construire un local de pompage d’eau destiné au refroidissement du data center de Marseille. Notre agence locale est sollicitée pour réaliser un bypass de 1500m3/h pour extraire l’eau de la galerie de la mer. Quelques mois plus tard, notre client remporte le projet et nous confirme que le pompage commencera début mars 2020. C’est le top départ ! Nous organisons plusieurs rendez-vous avec le client, le coordinateur et l’exploitant qui valideront notre proposition technique.

  • Nous mettrons en place 3 Magnum dont une de secours.
  • La gestion du pompage et la télésurveillance est assuré par le nouveau coffret de supervision CSV0.

Il faut savoir que l’environnement physique du chantier présente certaines contraintes. La galerie est particulièrement étroite, nous devront placer les pompes dans un chenal aménagé de 3m de long sur 1 m de large. Pas de place non plus sous le plafond pour utiliser les moyens de levage habituels.

Nous allons donc acheminer avec une mini-pelle et un portique les différents matériels, armoires, pompes et accessoires. Des batardeaux sont mis en place par des plongeurs une fois le pompage opérationnel afin de faciliter les déplacements.

Un batardeau est un barrage destiné à la retenue d’eau, en un lieu donné sur une surface donnée.

Et parce qu’un plan se déroule rarement sans accrocs, lors de la mise en route du pompage, nous nous apercevons que le débit est plus important que prévu. Notre agence a réagi immédiatement en installant 2 Matadors pour atteindre la capacité de pompage manquante de 500m3/h.




Un by-pass pour l’environnement

Intervenir sur un réseau d’égouts n’est jamais une mince affaire, surtout quand il y a urgence !

Nous avons été contactés pour réaliser un by-pass le temps qu’une fuite soit réparée. Autrement la situation peut avoir des conséquences sur l’environnement. Il va falloir être efficaces comme toujours.

Nous sommes sollicités pour poser un by-pass de 130 M3/H sur une distance de 200ml. Pragmatique et rapide, notre réponse commerciale est validée, nous mobilisons le matériel retenu et les forces nécessaires :

  • Deux pompes VARISCO J6-250E équipées de joint Viton.
  • Un coffret de basculement normal avec un groupe électrogène, pour assurer une continuité de service.
  • Un coffret CSV équipé d’une sonde piézométrique pour la gestion du niveau d’eau. Il nous permet d’alterner les pompes en maintenant un suivi minutieux.
  • Une interface Homme-Machine qui permet au client de surveiller en toute sécurité. En cas de dépassement de seuil, une alarme est envoyée par SMS.

Conscients que le contexte est propice à l’émanation de vapeurs, nous avons choisi un regard de pompage entièrement étanche. Et pour garantir une sécurité optimale, en évitant à coup sûr toutes fuites sur le refoulement, des brides boulonnées équipent tous les flexibles.




Prendre soin de nos équipes face à la crise sanitaire

La crise sanitaire du Covid-19 est toujours présente. Voilà un an que nous faisons face à différentes vagues et comme tout le monde nous avons appris à composer avec pour maintenir nos activités, nos formations et les autres aspects essentiels de nos vies. Chez Telstar nous avons mis des règles en place dès le 1er confinement, des règles que nous révisons en fonction du Protocole national afin d’assurer avant tout la santé et la sécurité de nos équipes, donc in fine de nos clients et prestataires.

NOUS VEILLONS AU RESPECT DU PROTOCOLE SUR SITE

  • Nous répétons les gestes barrières : se laver les mains régulièrement, respecter une distanciation d’au moins 1 mètre avec les autres, éviter de se toucher les yeux, le nez ou la bouche, en cas de toux ou d’éternuement se couvrir le nez et la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir, aérer toutes les 3 heures pendant au moins 15 minutes.
  • Nous avons aménagé les salles communes pour faciliter la distanciation et limitons les regroupements à 6 personnes.
  • Nous avons créé des zones sanitaires où nos équipes trouvent toutes les informations liées à la Covid-19 et des produits de circonstance : gel, désinfectants, lingettes, gants.
  • Le port du masque est obligatoire.
  • Nous privilégions le télétravail pour les postes où cela est possible.
  • Nous encourageons nos équipes à utiliser l’application « TousAntiCovid » pour participer à contrer la propagation du virus.

NOUS VEILLONS AU BIEN-ÊTRE PSYCHOLOGIQUE EN TÉLÉTRAVAIL

En règle générale nous avons mis en place 2 jours au moins de télétravail par semaine, lorsque le poste le permet.

Les avantages de cette méthode de travail sont nombreux mais elle comporte certains risques qu’il convient de connaître pour que l’expérience reste positive :

  • Le risque d’isolement social et professionnel
  • Le risque de conflits familiaux
  • Le risque d’addiction au travail ou du moins l’incapacité à prendre ses distances avec le travail du fait des équipements présents à domicile
  • La difficulté à séparer les vies professionnelle et privée
  • La fragilisation de l’esprit d’équipe
  • La difficulté à s’organiser
  • La complexité pour mesurer le temps de travail effectif
  • La perte de notion spatio-temporelle
  • La multiplication des interférences, interruptions et intrusions imprévisibles entraînant des ruptures de tâches, des pertes de concentration et donc de la fatigue supplémentaire

Autant de sujets qui participent à l’émergence de troubles physiologiques et psychologiques pouvant entrainer des burn-out et autres maladies liées au surmenage.

Afin de prévenir ces risques et d’éviter l’isolement, nous encourageons nos équipes à multiplier les occasions d’échanges entre collègues et manager, notamment via des réunions informelles par téléphone ou tout autre moyen de communication.

La crise sanitaire, les enjeux sociaux et de réorganisation du travail qui l’accompagnent sont l’opportunité de revoir nos modes de fonctionnement vers plus d’interaction et d’empathie, vers un service plus humain.

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Chez Telstar, nous gardons un oeil sur les innovations du marché, notamment en matière de sécurité.