CONNAISSEZ-VOUS LA FABLE DE TELSTAR ET LA TORTUE ?
Il y est question d’efficacité, de délais intenables et pourtant accomplis… La morale est légèrement différente toutefois : chez Telstar, nous considérons plutôt que tout vient à point à qui sait entendre. Nous allons vous la conter.
-
LE DÉCOR EST PLANTÉ
A la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, à 120 km de la côte, se trouve le gisement de Tortue. C’est une découverte de gaz de classe mondiale qu’il a très vite été question d’exploiter.
C’est ainsi que BP, acteur mondial du pétrole, a lancé le projet « Tortue-Ahmeyim », comme l’étendard d’un partenariat unique entre deux pays. L’enjeu est de taille : sous les fonds marins se trouvent deux réservoirs naturels représentant 425 milliards de mètres cubes de gaz, soit assez pour assurer une production sur
au moins 30 ans !
Qui dit exploitations sous-marines dit conditions extrêmes. En eaux profondes à 2 700 m, l’infrastructure la plus profonde d’Afrique à ce jour sera soumise à une forte pression. Le gaz sera transporté sur 80 km à travers des conduites vers une plateforme flottante, où il sera stocké et traité au rythme de plus de 14 000 millions de mètres cubes par jour. Enfin, il sera envoyé vers une installation de gaz naturel liquéfié, une base flottante haut de gamme amarrée à un brise-lames nouvellement construit près du littoral. Il y sera refroidi de sorte qu’il puisse être transporté vers les marchés mondiaux.
-
COMMENT TELSTAR ENTRE DANS LA COURSE ?
Des caissons vont être créés et installés en amont des plateformes. Ils seront remplis de sable puis remorqués dans la mer pour former un brise-lames proche du rivage, le Hub, qui servira de protection pour les plateformes contre les conditions météorologiques et océaniques dominantes.
Notre client nous a contacté pour obtenir 6 pompes Maxi par caisson. Elles permettront d’intervenir en urgence, en cas d’entrée d’eau trop importante dans les caissons, lesquels risqueraient alors de couler.
-
TOP DÉPART : LA LOGISTIQUE ET L’ENVOI DES POMPES VERS LE SÉNÉGAL
Le service logistique et les ateliers chez Telstar, se sont occupés de préparer une trentaine de pompes Maxi N. Et nous sommes bien loin d’une mince affaire ! Il a d’abord
fallu démonter une partie des pompes neuves pour les peindre avec une peinture anti-corrosion, puis les équiper d’anodes (un appareil passif parcouru par un courant) à eau de mer.
Ensuite, il faut savoir que chaque pompe est équipée de 60 m de câble. Enfin, nous ne pouvions pas laisser sortir des pompes de notre parc location sans les vérifier au
préalable.
Les agences de Marseille et de Trappes se sont relayées sur la préparation des pompes, afin que nous puissions tenir les délais, extrêmement serrés entre le moment où nos fournisseurs nous livrent le matériel et la date de livraison à laquelle nous nous sommes engagés auprès du client.
Une fois remontées, les pompes sont mises en cage puis regroupées dans des containers : direction le gisement de Tortue ! En parallèle, notre service Approvisionnements a organisé avec une usine espagnole, l’envoi par container, des tuyaux et accessoires PEHD en supplément de la commande du client.
-
LA MORALE ?
C’est un projet très exigeant. Finaliser la partie logistique dans les temps était un challenge redoutable que nos équipes ont relevé avec brio. Mais comme nous le disions, rien ne sert de courir, tout vient à point à qui sait entendre. Afin d’éviter les erreurs de préparation dans ces conditions atypiques, nous avons soigné la coordination et le suivi hebdomadaire entre les différents services et avec l’agence de Marseille. C’est la cohésion et le travail d’équipe qui ont fait la différence.